Malgré l'absence (d'ailleurs anormale) d'information sur la conciliation qui a eu lieu au Tribunal__ des Prud'hommes de Boulogne le 12 octobre dernier concernant le rétablissement de l'intégralité de la rémunération de Pascal RAGI, tous ceux qui s'intéressent à la vie de la copropriété savent désormais que nous perdrons notre procès au motif principal qu'il est interdit de diminuer un salaire (cf. Code du Travail et article 12 de la Convention Collective Nationale des gardiens d'immeubles, qui a, rappelons-le, force de loi).
Mais que se passera-t-il ensuite ? Tout d'abord, tous ceux qui ont voulu la condamnation de notre Syndicat pour satisfaire leur politique seront satisfaits. Mais l'avenir n'est pas aussi rose qu'il y paraît.
En effet, cette condamnation n'ouvrira pas pour autant la porte à un dépôt de plainte contre LAMY, comme l'a voté l'Assemblée Générale Extraordinaire du 2 Juin 2010. Car afin d'éviter d'être déboutés par le Tribunal de Grande Instance pour ne pas avoir épuisé toutes les voies de recours juridiques, il faudra faire appel. Durée supplémentaire pour une même affaire : 1,5 à 2 ans. Et comme tout appel est suspensif, Pascal RAGI ne touchera toujours rien. Cet état de fait entraînera pour les deux parties des frais supplémentaires non négligeables, surtout pour Pascal RAGI, avec une forte probabilité de voir alourdies en appel nos peines de première instance.
Sur le plan humain (totalement occulté) tous ceux qui connaissent et apprécient le couple RAGI comprendront leur désarroi, voire leur stress que certains, jour après jour, s'occupent d'accroître en tentant de le pousser à la faute ou de provoquer leur départ.
Ensuite, et seulement à ce moment là (nous sommes déjà fin 2012) nous pourrons porter plainte contre LAMY. Ce dernier est prêt depuis longtemps à cette éventualité et s'est constitué un dossier contre lequel il sera difficile de plaider avec succès. Mais soyons optimistes : LAMY perd ? Rien n'est réglé, car LAMY fait aussi appel ! Lamy reperd ? LAMY se pourvoit en Cassation (il en a largement les moyens). Là, nous sommes dans l'obligation de prendre un avocat spécialisé pour acter devant cette juridiction particulière et ceci nous coûtera fort cher.
Nous ne ferons pas l'injure de rappeler aux plus anciens combien de temps a duré le procès contre le syndic COGESTIM en la personne de l'ineffable M. CHATONSKY : huit ans, et encore pour une unique cause !
Nous voilà déjà en 2018 ou 2019.__ Comme le temps passe vite ! Entretemps, tous ceux qui vendront leur appartement devront, au moins moralement, informer leurs acquéreurs de toutes ces actions et des dépenses qu'ils risquent d'avoir à supporter.
Mais sommes-nous à l'aise dans toutes ces procédures ? Que nenni !
En effet, les assemblées générales successives ont voté comme un seul homme les budgets prévisionnels et approuvé les comptes qui comprenaient le paiement des indemnités des permanences des week-end pour les 2 gardiens. Et aucun conseil syndical n'avait vu le danger de la chose. LAMY, reprenant ce qui se faisait alors dans notre résidence, a reconduit cette prestation sans se poser de question (mais il ne l'avait pas initiée). Cette situation nous allait tout à fait, car elle nous donnait un sentiment de sécurité et valorisait quelque peu notre patrimoine.
Mais comme dit la sagesse populaire, et à juste titre : NUL N'EST CENSÉ IGNORER LA LOI.
Ce qui signifie que le Syndicat des Copropriétaires pourrait être aussi condamné__ (ou débouté) pour avoir indirectement donné son accord sans restrictions, et ce, durant une très longue période.
Que de temps et d'argent dépensés pour une somme ridicule, en moyenne de moins de 2 Euros par appartement et par mois (somme modique qui a d'ailleurs réellement choqué les Conseillers Prudhommaux).
D'autant plus qu'à toutes ces dépenses procédurales, il faudra bien ajouter les charges ordinaires et payer celles, exceptionnelles, qui sont déjà programmées, à savoir : la réfection des dallages extérieurs, la seconde phase de la mise en conformité des ascenseurs et surtout, cerise sur le gâteau, le ravalement de tout ou partie des bâtiments. Ne parlons pas des impondérables, car on peut tout prévoir, sauf l'imprévisible. Alors, il serait bon de commencer à réfléchir et à économiser.
Donc, en dehors de toute considération partisane, et en oubliant ceux qui ont mené croisade pour la suppression de nos gardiens, il est encore temps de réfléchir aux conséquences humaines et financières des actions que certains jusqu'auboutistes veulent continuer à mener. Heureusement, il est encore temps de réfléchir et de tout arrêter : la prochaine assemblée générale peut en être l'occasion.
9 Décembre 2010
Nicole ALTUZARRA, Marie ATGER, Colette BAROUIN, M. et Mme. Alain BENNET, Djoher BENLAMARA, M. et Mme. Christian BONNAFOUS, François BONNIN, Guy BONNARD, Nathalie BOUCHER, M. et Mme. Bernard BOUCHEZ, M. et Mme. Gérard BUNEL, Jacqueline CEVRERO, Gilles DELBOUILLE, Frédéric DESCAMPS, Valérie DESCAMPS, Nicole & Michel DHIE, Eric GUIRAUD, M. et Mme. René HALLU, Michèle & Alain HIRIART, Marc JOURDAN, Roselyne LABORNE, Hervé LABORNE, M. et Mme. Gérard LEBECH, Roger LEFEVRE, Carine MAYA, M. et Mme. De MEDEIROS-ASTRUC, Jocelyne MEHREZ, Alain MIGUEL, Jean-Luc NESTOR, M. et Mme. Jean-Jacques NICOLAS, M. et Mme. Germain PERLES, Jeannette PETYT, Marie-Ange Michel PIERREFITTE, Chantal PREVOTEL, Claudine et Béchir RIAHI, Christiane ROBIN, Pascal SALIO, M. et Mme. Michel TARDIF, Roger TISSOT, Claudine & Jean ZENIODIS
Commentaires
1. Le jeudi 9 décembre 2010 Michel Poltorak
Je souhaite rajouter ma signature au texte diffusé le 9/12/2010 relatif à la procédure RAGI dans un premier temps et LAMY dans un certain nombre
d'années. Nous n'avons pas à nous laisser instrumentaliser par l'ARC dans son conflit avec ce syndic.
2. Le jeudi 9 décembre 2010, 18:35 par Chantal PREVOTEL
je souhaite rajouter ma signature
3. Le jeudi 9 décembre 2010 par Frédéric et Nathalie FOUCAUD
Nous rajoutons notre signature à cette note.
En plus du gaspillage d'argent et d'energie, cette démarche provoque un climat malsain dans notre résidence.
Merci à Mr et Mme RAGI pour leur excellent travail.
4. Le jeudi 9 décembre 2010, 19:17 par Monsieur et Madame JAVAUD
Bonjour,
je souhaite rajouter ma signature et approuve donc les termes du document diffusé le 09/12/2010.
5. Le jeudi 9 décembre 2010, 21:58 par Monsieur et Madame Da Cruz
Nous rajoutons également notre signature et sommes bien évidemment contre cette procédure lamentable à l'encontre de M. RAGI que nous
apprécions.
Merci
6. Le vendredi 10 décembre 2010, 17:53 par Bourdon
Bonjour;
nous sommes solidaire de cette action et ajoutons
notre signature.
Bourdon 11 allée des orchidées Bat F
7. Le vendredi 10 décembre 2010, 22:05 par Madame MONNOT
Bonjour,
Je souhaite ajouter ma signature.
Merci
8. Le samedi 11 décembre 2010, 09:31 par Bernard VARNOUX Cabinet Dentaire
Je suis tout à fait solidaire de cette action.
9. Nous sommes choqués de la tournure des choses et souhaitons ajouter nos signatures, Que de temps, d'énergie et d'argent gaspillés. C'est
une bien triste démarche et je soutiens tant bien que mal MR et MME RAGI, pour qui l'année 2010 a dû être très difficile.
Merci pour votre travail et votre gentillesse malgré tout.
LENIK 1 allée des orchidées bat C
10.Nous soutenons fortement la démarche en faveur de M. et Mme RAGI, et
souhaitons le rétablissement de leurs droits et de l'intégralité de leurrémunération.
Nous tenons à souligner leur sérieux, leur assiduité, leur disponibilité et leur conscience professionnelle dans l'accomplissement de leur tâche.
RIAHI Claudine et Béchir
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