Ce nouveau billet est surtout destiné aux "éloignés" de la résidence. Les convocations à cette AGE ont effectivement été remises hier aux gardien. Cette convocation comporte 21 pages dont la principale et la plus importante est le "projet de résolutions". Il contient 8 points dont l'essentiel est le n° 04 :

"DÉCISION A PRENDRE AU SUJET DE LA RÉMUNÉRATION DE M RAGI (Article 24) : L'assemblée générale extraordinaire, après délibération, décide de rétablir la rémunération que Monsieur RAGI percevait au titre des permanences qu'il effectuait les dimanches et jours fériés, malgré leur suppression". Le point 05 demande à l'AGE si elle est d'accord pour engager une action en garantie contre Lamy après du TGI si une autorité compétente aurait statué sur le caractère illicite des permanences. Le point 06 donnerait mandat au CS de pour choisir un avocat.

Les points 07 et 08 concernent le renouvellement de certains membres du CS.

Est joint à la convocation un certain nombre de documents : doubles des correspondances entre Pascal Ragi et Lamy, de l'avocat choisi par le CS, Me Callet, qui confirme que les permanences sont dorénavant un avantage acquis, donc à payer mais il appartient à l'AGE de le confirmer ou de l'infirmer. IL écrit même "C'est pourquoi je considère qu'il serait opportun que je puisse m'entretenir avec l'avocat de M. Ragi, pour envisager, soit une requête conjointe soit, en cas de désaccord, prendre l'initiative d'une procédure contentieuse contre Monsieur Ragi".

Il est certain, tout du moins nous l'espérons (et il faut agir en ce sens) que cette AGE par son vote positif du point 04 mettra un terme final à cette désormais trop lamentable affaire du salaire de Pascal Ragi. Mais le CS n'a pas changé d'opinion : il veut toujours qu'une instance judiciaire officialise l'illégalité de la manière dont nous avons fait faire les permanences à nos gardiens.

Mais un tribunal juge et condamne, et en l'occurrence ce serait un suicide programmé, car si les permanences, avec leur cortège du travail du dimanche, de repos compensateurs et d'heures supplémentaires non payés, d'avenant au contrat de travail de travail non remis, venaient à la connaissance du tribunal (et comment faire autrement), nous serions OBLIGATOIREMENT condamnés à payer des centaines de milliers d'Euros. Mais le CS ne semble (ou ne veut) pas bien voir ce point : ce jugement lui permettrait d'attaquer Lamy qu'il croit pouvoir faire payer. Nous voilà partis pour 8 ou 10 ans de procédure, et encore des frais à payer.

Mais ce qui transparait également, c'est ce que beaucoup d'entre nous pouvions craindre : une possibilité de licenciement de Mr. Ragi (cf. éventualité de Me. Callet). Or si le CS pense qu'il pourrait être remplacé par un gardien bien moins cher, comme Mr. Péchin et sa compagne, le ou les procès que nous intenterait à juste raison Pascal Ragi nous coûteraient en frais et en amendes beaucoup plus que les avantages que nous envisageons de lui maintenir.

Enfin, il est remarquable que le point principal de l'ordre du jour (n° 04) soit mal rédigé. En effet, Pascal Ragi n'a jamais effectué de permanences MALGRÉ leur suppression, mais parce que son contrat de travail l'exigeait.Quand la suppression est intervenue (et encore la forme est discutable), il les a arrêtées.